lundi 19 septembre 2011

No Impact Week : La semaine continue, un peu moins en douceur !

Fin du deuxième jour de ma No Impact Week. Aujourd'hui, le défi était de réduire les déchets que je produis quotidiennement. Les déchets, il en a déjà souvent été question sur ce blog. Mais, cette fois, je me suis penchée sur les miens, ceux que je jette dans ma poubelle, chez moi comme au travail ou dans mes activités sociales. Premier constat : jeter est devenu un acte tellement réflexe que la plupart du temps, je crois, on ne se rend même plus compte que l'on vient de jeter quelque chose. Second constat, peut-être un peu plus déprimant encore : difficile de s’affranchir de tous ces emballages que l’on nous met entre les mains et qui finissent immanquablement dans nos poubelles.
Donc, analysons ensemble le contenu de ma poubelle d’hier. Un sachet de brioches, un emballage de serviettes en papier (et je ne vous parle même pas du fait que j’ai en ma possession des serviettes en papier… je les ai trouvées dans le fond d’un placard, elles datent d’avant…), une boîte de thon et un emballage de fromage. Certains auraient-ils pu être évités ? En achetant mon fromage directement chez le producteur et sans oublier d’y emmener mon petit récipient réutilisable ? Peut-être. Je testerai ça un peu plus tard dans la semaine. Je vous en dirai bien sûr des nouvelles. Et puis quoi d’autre ? Un verre cassé. La maladresse, ça peut arriver. Et un coton tige. Pour ça, je ne vois vraiment pas de solution pour l’instant. Un magazine, aussi, pour lequel il va falloir que je vois s’il est possible d’obtenir plutôt une version numérique. Enfin, des restes de thé en vrac et des noyaux d’olives qui auraient pu être compostés… si j’avais un endroit où le faire. Conclusion, chez moi où j'ai la plus grande maîtrise des choses, la journée c'est plutôt bien passée et le poids de mes déchets a été bien inférieur au poids moyen produit chaque jour, par chaque habitant en France. J’ai tout de même pris une nouvelle résolution. Le papier, vous savez, celui qui entoure votre baguette et qui ne sert pas à grand chose, si ce n’est, je vous l’accorde, à ne pas empoigner le pain avec des mains qui peuvent ne pas être parfaitement propres, ce papier, je vais tenter de le réutiliser. Je vous détaillerai l’expérience un peu plus tard.
Mais, mon engagement ne s’arrête pas à la porte de mon appartement. Non, il continue au bureau et là, les choses se compliquent. En effet, quand je vois mes collègues acheter sans fin (ou sans faim, c’est un peu la même chose dans ce cas là, je crois…) des plats tous prêts, emballés et suremballés, ça me désole. “Et la planète alors ?” que je leur répète mais, le message est difficile à faire passer. Moi, je me prépare mes petits plats la veille que j’emporte dans des récipients en plastique d’une célèbre marque américaine. Les mêmes récipients depuis plus de 10 ans. Je crois que leur impact environnemental a été amorti. Mais, ils devraient encore servir un bon moment. Pourtant le plus dur aujourd’hui s’est passé dans cette association dans laquelle j’occupe une place au comité directeur. Une association sportive. Non pas que les dirigeants ne soient pas sensibles au problème. Lors de grandes compétitions, un tri des déchets est organisé et une personne veille tout le week-end à ce que les poubelles soient respectées. Mais, comme beaucoup, c’est dans la vie de tous les jours que le bas blaisse. Ce soir, au menu de la reunion de rentrée : pizzas. Et les cartons d’emballage qui vont avec bien sûr. En désespoir de cause, j'ai opté pour l'utilisation du carton comme assiette et pas de serviette en papier. Mes mains, je les ai lavées à l'eau du robinet.
Et bien, on dirait que j’ai toujours autant de choses à dire sur les déchets !
J'ai bien gagner le droit d'aller me reposer un peu. La suite au prochain épisode...

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