lundi 26 septembre 2011

No Impact Week : Le bilan

L’expérience No Impact est arrivée à son terme et voici désormais venue l’heure d’en tirer un bilan.
Sur le thème de la consommation
A part de la nourriture, je n’ai rien acheté cette semaine. Ou plutôt, je l’avoue, rien de tangible. Parce que j’ai quand même dépensé 99 cents sur iTunes pour m’offrir le nouveau single de Christophe Willem. Et je peux vous dire au passage qu’il est plutôt “Cool” ! Bon, j’ai aussi finalement acheté deux produits chez Body Shop pour le cadeau d’anniversaire de ma copine. Mais Body Shop, c’est plus ou moins naturel et éthique comme marque alors ma conscience est tranquille. D’autant que ma copine a promis de réutiliser les emballages... Reste plus qu’à continuer sur cette voie. Mon portefeuille et ma planète m’en diront merci !
Sur le thème des déchets
Côté déchets, je pense m’en être plutôt bien sortie aussi. Mais, j’aimerais pouvoir trouver une sorte de bac à compost collectif pour mes épluchures et autres déchets organiques. Je ne désespère pas. Concernant cette revue que j’avais été contrainte de jeter et bien ça y est, j’ai mis fin à mon abonnement papier pour passer à un abonnement numérique. Et le papier qui entourait ma baguette de pain me direz-vous ? Je l’ai réutilisé comme promis tout au long de la semaine et l’initiative a été plutôt bien accueillie du côté de ma boulangerie. Il n’y a pas de petites économies après tout.
Sur le thème de la nourriture
La bonne nouvelle de la semaine, elle est là. L’expérience No Impact m’a en effet permis de découvrir un petit marché bien sympa, Les Petits Cageots. Sympa et pas si plus cher que ça. Des carottes au goût de carottes. Des poires au goût de poires. Ca fait quand même plaisir. Et ça fait du bien de l’intérieur…
Sur le thème des transports
Comme promis et étant donné que j’étais dans l’impossibilité de me passer de ma voiture pour me rendre à mon travail, je me suis attachée à effectuer tous mes autres trajets à la force de mes mollets. Hier notamment, je me suis rendue au fameux anniversaire de ma copine à pieds. ½ heure de marché aller. Idem pour le retour. Mais, la météo était de la partie donc… en plus, ça aide à faire passer le gateau !
Sur le thème de l’énergie
Des économies d’énergie, j’espère en avoir fait un peu quand même. Encore moins de lumières allumées que d’habitude. Un frigo réglé à la juste température. Un ordinateur qui est resté plus souvent éteint. Mais, je peux encore m’améliorer, j’en suis sûre. Un de ces jours, je vous proposerai un vrai test. Style consommation électrique avant/après actions d’économies d’énergie, juste pour voir !
Sur le thème de l’eau
J’avoue, je n’ai pas eu le courage de mettre en place la technique de la récupération de l’eau usée du lavabo pour la réutiliser comme eau d’évacuation des toilettes. Il faudra pour cela que j’investisse dans une bassine je pense. Mais, ce sera fait. J’en donne ma parole. Car l’idée ne me semble vraiment pas bête du tout. Et là encore, mon portefeuille et ma planète devraient m’en remercier.
Ainsi s’achève ma No Impact Week. J’espère qu’elle vous aura un peu inspirés et que vous aussi vous mettrez progressivement en place, dans votre vie de tous les jours, quelques petites actions qui vous permettront de vivre plus en harmonie avec la nature… et avec vous même !

vendredi 23 septembre 2011

No Impact Week : Les petits ruisseaux...

Comment réduire ma consommation d’eau ? C’est la grande question de ce 6e jour (on touche au but) de ma No Impact Week. Et bien tout d’abord, je tiens à souligner que je ne pense pas être une gaspilleuse en la matière. Mais, peut-être reste-t-il des choses à améliorer. Voici donc quelques idées simples que j’applique déjà ou que je pourrais appliquer sur le long terme. Pourquoi ne pas réutiliser mon verre d’eau tout au long de la journée (voir de plusieurs jours) au lieu de le laver après chaque utilisation ? Du côté de la salle de bain : supprimer les bains, bien sûr, et même réduire la durée des douches. Prendre des douches un peu moins chaudes mais là, ça concerne plutôt le défi d’hier et ses économies d’énergie. Fermer le robinet lorsque l’on se savonne, se shampouine ou se brosse les dents. Certains suggèrent même, pour ceux qui n’ont pas de chasse d’eau économique, de remplacer le système par une bouteille que l’on verserait dans les toilettes. Et si cette bouteille pouvait avoir été remplie avec de l’eau de récuperation (douche, machine à laver, eau de pluie, etc.), ce serait l’idéal. Un brin contraignant je vous l’accorde mais, que ne ferait-on pas pour notre chère planète ? Et ce n’est pas tout. Que diriez-vous, au restaurant, de ne plus demander que de l’eau que vous comptez effectivement boire ? De l’eau du robinet, il va sans dire parce que l’eau en bouteille, c’est le désastre écologique et économique !
Si vous avez d'autres idées, n'hésitez surtout pas à les partager, et rendez-vous demain pour la suite...

jeudi 22 septembre 2011

No Impact Week : De l'énergie à revendre

C’est déjà le 5e jour de ma No Impact Week qui s’achève. Et aujourd’hui, il a été question d’économie d’énergie. Avez-vous déjà fait le tour de votre chez vous pour lister tous les appareils qui consomment de l’électricité ? Moi, je l’ai fait aujourd’hui. Sans vous dévoiler ma vie privée, je peux vous dire que j’en ai décomptés pas mal pour un petit appartement. Télé, lampes, sèche cheveux, frigo, cuisinière, chauffage, réveils, télécommandes, etc. Mon objectif donc pour la fin de la semaine : moins utiliser ces appareils ou tout du moins les utiliser de manière raisonnée. Car je vous rappelle que l’idée de l’expérience n’est pas de dire adieu au confort moderne mais plutôt d’en profiter avec modération. Un petit exemple que je mets déjà en pratique en général serait de ne pas laisser de lumière allumée lorsque je ne me trouve pas dans une pièce. Ou tout simplement, éviter d’allumer inutilement la lumière et profiter au maximum de l’éclairage naturel et gratuit offert pour le Soleil. Concernant la bouilloire par exemple, je vais désormais mesurer chaque tasse que j’y verserai. Fini donc l’eau bouillante en surplus vidée dans l’évier (double économie au passage puisque l’eau non plus ne sera plus gaspillée). Quoi d’autre ? Laisser mes cheveux sécher naturellement le plus souvent possible. Ne pas laisser l’ordinateur allumé lorsque je ne m’en sers pas. Et même pourquoi pas, couper le courant de tous les appareils qui ne s’éteignent plus mais restent à longueur de temps en veille. Il parait que mine de rien, ça permet d’économiser pas mal d’électricité… et d’argent ! Concernant le chauffage heureusement, je n’ai pas encore à me poser la question puisque le climat actuel me permet de totalement m’en passer. Et vous, avez-vous de petites astuces pour éviter de consommer exagérément de l’énergie ? Car n’oubliez pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières.

mercredi 21 septembre 2011

No Impact Week : Un régal !

Comme annoncé hier, le thème de ce 4e jour de ma No Impact Week est sans doute le plus agréable de la semaine. Vous l'avez probablement deviné, il s'agissait aujourd'hui de me pencher sur mon assiette. Céréales au petit déjeuner, salade thon tomates au déjeuner et sandwich jambon fromage au dîner. Rien d'exceptionnel pour mes repas d'hier mais, pas grand chose de produit localement non plus. Alors, pour diminuer mon impact environnemental en matière de nourriture, je me suis rendue ce soir pour la première fois dans une sorte de marché de producteurs régionaux. Les petits cageots, ça s'appelle. Expérience intéressante. Et évidemment, que des fruits et légumes de saison. Dont certains dont je ne saurais même pas vraiment quoi faire. Il va falloir que je parte aussi à la recherche de nouvelles recettes. Mais, je suis convaincue d'une chose, c'est que ce nouveau mode d'alimentation fera non seulement du bien à la planète mais aussi à moi et à mon état de santé. Cependant, ne vous méprenez pas, je ne pense pas qu'il faille devenir végétarien pour réduire son impact environnemental. Aux Petits cageots, on trouve aussi toutes sortes de produits appartenant aux différents groupes alimentaires : des produits laitiers, de la viande et de la charcuterie, du pain, des pâtes ou encore des produits sucrés. Je conclurai donc en disant que travailler sur le thème de ce 4e jour pendant le reste de la No Impact Week, et même après, devrait être un réel plaisir. Si vous avez des recettes de saison à partager, surtout, n'hésitez pas. Sinon, que nous reste-t-il encore comme sujet à explorer ? Réponse demain !

mardi 20 septembre 2011

No Impact Week : Où ça commence à se gâter !

Ta voiture tu n'utilisera que dans les cas de force majeur !

C'est ce soir, fin du 3e jour de la No Impact Week, que je me sens la plus coupable envers notre planète. Le défi de ce mardi en effet était de ne pas utiliser de moyen de transport émetteur de gaz à effet de serre. Malheureusement, j'ai quotidiennement quelques quinze kilomètres (deux fois plus si on compte l'aller retour) à parcourir pour me rendre au travail. Trop loin pour le vélo. Même pas la possibilité d'emprunter les transports en commun pour réduire mon impact environnemental. Ou alors au prix d'un doublement de mon temps de trajet que je ne suis pas prête à accepter. Même pas pour la planète ? Ben non... Bon, j'ai quand même essayé d'adopter une conduite un peu plus souple qu'à mon habitude, histoire de limiter mes émissions de gaz à effet de serre. Et puis, je me dis que, d'ici la fin de la semaine au moins, je n'utiliserai pas ma voiture pour un autre déplacement que celui de mon domicile à mon entreprise. Ça compensera ?
Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Demain, nous aborderons un sujet bien plus savoureux...

lundi 19 septembre 2011

No Impact Week : La semaine continue, un peu moins en douceur !

Fin du deuxième jour de ma No Impact Week. Aujourd'hui, le défi était de réduire les déchets que je produis quotidiennement. Les déchets, il en a déjà souvent été question sur ce blog. Mais, cette fois, je me suis penchée sur les miens, ceux que je jette dans ma poubelle, chez moi comme au travail ou dans mes activités sociales. Premier constat : jeter est devenu un acte tellement réflexe que la plupart du temps, je crois, on ne se rend même plus compte que l'on vient de jeter quelque chose. Second constat, peut-être un peu plus déprimant encore : difficile de s’affranchir de tous ces emballages que l’on nous met entre les mains et qui finissent immanquablement dans nos poubelles.
Donc, analysons ensemble le contenu de ma poubelle d’hier. Un sachet de brioches, un emballage de serviettes en papier (et je ne vous parle même pas du fait que j’ai en ma possession des serviettes en papier… je les ai trouvées dans le fond d’un placard, elles datent d’avant…), une boîte de thon et un emballage de fromage. Certains auraient-ils pu être évités ? En achetant mon fromage directement chez le producteur et sans oublier d’y emmener mon petit récipient réutilisable ? Peut-être. Je testerai ça un peu plus tard dans la semaine. Je vous en dirai bien sûr des nouvelles. Et puis quoi d’autre ? Un verre cassé. La maladresse, ça peut arriver. Et un coton tige. Pour ça, je ne vois vraiment pas de solution pour l’instant. Un magazine, aussi, pour lequel il va falloir que je vois s’il est possible d’obtenir plutôt une version numérique. Enfin, des restes de thé en vrac et des noyaux d’olives qui auraient pu être compostés… si j’avais un endroit où le faire. Conclusion, chez moi où j'ai la plus grande maîtrise des choses, la journée c'est plutôt bien passée et le poids de mes déchets a été bien inférieur au poids moyen produit chaque jour, par chaque habitant en France. J’ai tout de même pris une nouvelle résolution. Le papier, vous savez, celui qui entoure votre baguette et qui ne sert pas à grand chose, si ce n’est, je vous l’accorde, à ne pas empoigner le pain avec des mains qui peuvent ne pas être parfaitement propres, ce papier, je vais tenter de le réutiliser. Je vous détaillerai l’expérience un peu plus tard.
Mais, mon engagement ne s’arrête pas à la porte de mon appartement. Non, il continue au bureau et là, les choses se compliquent. En effet, quand je vois mes collègues acheter sans fin (ou sans faim, c’est un peu la même chose dans ce cas là, je crois…) des plats tous prêts, emballés et suremballés, ça me désole. “Et la planète alors ?” que je leur répète mais, le message est difficile à faire passer. Moi, je me prépare mes petits plats la veille que j’emporte dans des récipients en plastique d’une célèbre marque américaine. Les mêmes récipients depuis plus de 10 ans. Je crois que leur impact environnemental a été amorti. Mais, ils devraient encore servir un bon moment. Pourtant le plus dur aujourd’hui s’est passé dans cette association dans laquelle j’occupe une place au comité directeur. Une association sportive. Non pas que les dirigeants ne soient pas sensibles au problème. Lors de grandes compétitions, un tri des déchets est organisé et une personne veille tout le week-end à ce que les poubelles soient respectées. Mais, comme beaucoup, c’est dans la vie de tous les jours que le bas blaisse. Ce soir, au menu de la reunion de rentrée : pizzas. Et les cartons d’emballage qui vont avec bien sûr. En désespoir de cause, j'ai opté pour l'utilisation du carton comme assiette et pas de serviette en papier. Mes mains, je les ai lavées à l'eau du robinet.
Et bien, on dirait que j’ai toujours autant de choses à dire sur les déchets !
J'ai bien gagner le droit d'aller me reposer un peu. La suite au prochain épisode...

dimanche 18 septembre 2011

No Impact Week : La semaine commence en douceur

Aujourd'hui, c'est le tout premier jour de mon engagement à réduire mon impact environnemental. Etape numéro un : la consommation. Plutôt que de travailler plus pour gagner plus, pourquoi ne pas acheter moins pour vivre mieux ? Le dimanche, c'est plutôt facile. La tentation est moindre. Il reste toujours l'Internet mais, la plupart des magasins sont fermés. La plupart parce que malheureusement, certains sont désormais ouverts. Et, poussés par je ne sais quelles pulsions consommatrices, il est des gens qui vont faire leurs courses le dimanche matin. Ne devraient ils pas plutôt en profiter pour faire une grasse matinée ou partager un bon petit déjeuner avec leurs enfants, faire un footing ou aller promener leur chien ? Mais j'avoue, cette étape de réduction de la consommation est plutôt facile pour moi. Je ne crois pas être une shopping addict. Peut-être était-ce le cas par le passé mais aujourd'hui, je cherche plutôt à me débarrasser de ces choses finalement superflues que j'ai accumulé au fil des ans. Et pour lesquelles j'ai dépensées de l'argent si difficile gagné. Aujourd'hui, elles ne font plus qu'encombrer ma vie...
Mais, revenons en au défi de la semaine : ne rien acheter de neuf et surtout d'inutile. Ça tombe bien, je n'avais rien de ce genre de prévu à mon programme. Me voilà tout de même devant un dilemme. J'ai pris un engagement et je ne suis pas du style à renoncer au moindre obstacle. Mais cette semaine, je n'ai pas moins de deux anniversaires à fêter ! Pour celui de mon papa, l'affaire est presque dans le sac puisqu'il s'agira de lui offrir quelques jours avec sa fille qui vit loin de lui. Le voyage se fera en train. Le moyen de transport le plus écologique, je crois. Disons donc que la mission est remplie. Mais, il va surtout me falloir trouver une idée de cadeau pour une très bonne amie. Un cadeau aussi personnel que respectueux de l'environnement. Si vous avez des idées, je suis preneuse ! Quoi qu'il en soit, rendez-vous demain pour la suite de l'expérience et d'ici dimanche prochain pour le cadeau... dès fois que l'amie en question lise mes billets !

mardi 13 septembre 2011

Où je me prépare à vivre une No Impact Week

Je vous l’avais promis le 17 août dernier et bien l’heure est aujourd’hui venue de passer à l’action. La semaine prochaine sera pour moi une « semaine sans impact environnemental ». Ou du moins, avec une impact minimum. Je pense qu’il est encore temps de s’inscrire alors, si vous vous sentez de participer à l’expérience… En janvier dernier, ils étaient 3 000 à prendre part à la dernière édition en date d’une No Impact Week. Combien serons-nous cette fois-ci ? Je suis curieuse de la savoir.
Curieuse et impatiente. Mais aussi un peu inquiète. Serais-je à la hauteur ? Là, c’est quand même Colin Beavan qui me met au défi de vivre une vie radicalement plus verte. Oui enfin, pendant une semaine… Parce que lui, je vous rappelle qu’il a tenu le pari pendant un an. Plus j’y pense, plus je lui tire mon chapeau. Imaginez, habiter à New-York et vous passer d’ascenseur, de transports en commun, de climatisation et même de papier toilette ! Et moi, pendant cette petite semaine, quelles astuces vais-je trouver pour vivre en plus grande harmonie avec la nature et réduire mon impact sur l’environnement ? Consommer mon d’énergie, manger local, produire moins de déchets. Le tout sans pour autant perdre en qualité de vie. C’est l’idée de départ. Un véritable défi dont je vous raconterai les aléas et les petites joies au fil des jours.
Premier rendez-vous, ce soir sur Twitter, pour un chat en direct : #noimpact.

mardi 6 septembre 2011

Quand Mickey se soucie de notre planète (2e partie)

Dans les toilettes de Disneyland Paris, des sèches mains redoutable d'efficacité.

Ou comment parvient-on à réduire régulièrement la quantité de déchets produite sur le site de Disneyland Paris ? Tout simplement en mettant en place une série de petites actions qui finalement, misent bout à bout, finissent par porter leurs fruits. La plus évidente étant l'installation de sèches mains électriques dans les toilettes des parcs afin de réduire la consommation de papier essuie mains. Tout en prenant garde à choisir bien sûr des appareils à basse consommation électrique (jusqu’à -80% par rapport aux sèches mains classiques). Autre action menée depuis 2004 déjà et beaucoup moins connue du grand public : la caverne d'Ali Baba. Elle consiste à proposer aux collaborateurs de Disneyland Paris d’acquérir des marchandises (mobilier, linge de maison, décoration, etc.) qui ne correspondent plus aux critères de qualité de la maison plutôt que d’avoir à les jeter.

A Disneyland Paris désormais, on trie ses déchets !

Mais, arrive un moment où il devient compliqué de réduire la quantité de déchets que l'on produit. On peut alors travailler à leur tri et à leur recyclage. Ainsi, à Disneyland Paris, 44% des déchets sont recyclés et valorisés. Les collaborateurs de Mickey collectent au total plus de 25 catégories de déchets parmi lesquels des déchets industriels dits banals tels que les déchets verts, le carton, les bouteilles en plastiques ou les huiles alimentaires et des déchets industriels dits spéciaux comme les piles et les aérosols. Depuis 2008, la décision a été prise de solliciter la participation active des visiteurs. Et, en août 2009, 20 poubelles de recyclage pour bouteilles en plastiques et canettes ont fait leur apparition au cœur du parc. Pendant un an, le comportement des visiteurs venus de tous les horizons a ainsi été analysé. A l’issue de cette phase de test, le choix s’est porté sur des poubelles ne comportant qu’un seul orifice afin d’optimiser les opérations de tri. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 57 de ces poubelles que l’on peut retrouver tout au long des allées de Walt Disney Studios. Le Disney Village a quant à lui été équipé dans les premiers mois de 2011 et l’installation est en cours dans le parc Disneyland Paris. Le reste du site devrait être équipé dans les années à venir.

La suite au prochain épisode...

mardi 30 août 2011

Opération nettoyage... une de plus !


Opération nettoyage sur la dune
de la Réserve Naturelle de l'Estuaire de la Seine

Un peu partout dans le pays, des opérations de nettoyage, comme celle dont j’ai déjà parlé plus tôt sur ce blog, sont organisées pour suppléer aux incivilités de nos concitoyens. Ainsi par exemple, 16 volontaires se sont retrouvés le 5 août dernier pour rendre à la dune de la Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine un aspect un peu plus présentable. Une initiative de l’association Simohé et de la Maison de l’Estuaire. Et se sont 30 sacs de déchets de 100 litres chacun, qui ont été ainsi ramassés dans la matinée. Une goutte d’eau dans la mer de résidus d’emballages qui souillent encore ce site naturel. « Jamais de très gros déchets. Juste une myriade de minuscules particules de plastique comme les « larmes de sirène », des petites billes de quelques millimètres de diamètre utilisées pour fabriquer toutes sortes d’objets en plastique », raconte Stéphanie Reymann, la chargée de communication de La Maison de l’Estuaire.
Il reste malheureusement de nombreux détritus à ramasser, alors avis aux volontaires. Une dernière session de nettoyage aura lieu le vendredi 24 septembre 2011. Rendez-vous à 10h au Pont de Normandie. Au programme, nettoyage le matin suivi d’un pique-nique offert et d’un débat sur les déchets.
Pour s’inscrire, merci de contacter la Maison de l’Estuaire au 02 35 24 80 00 ou l’association Simohé au 06 61 12 57 09.

mardi 23 août 2011

Quand Mickey se soucie de notre planète (1ère partie)

Une visite à Disneyland Paris, c'est, et pas seulement pour nos petites têtes blondes, une plongée dans un monde magique et merveilleux, celui du rêve et de l'imaginaire. Celui de l'enfance, tout simplement. Mais, ce type de destination touristique, tout particulièrement, peut rapidement, si l'on n'y prend pas garde, devenir un cauchemar pour les défenseurs de la nature. C'est pourquoi à Disneyland Paris, de plus en plus d'actions sont mises en place pour assurer au maximum le respect de l'environnement.
Commençons par un zoom sur la question de la gestion des déchets. En 2010, la production globale de déchets sur l'ensemble du site de Disneyland Paris s'est élevée à 18 323 tonnes. Un chiffre étourdissant semble-il de prime abord. Pas tant que cela lorsque l'on sait que cela ne représente qu'une moyenne de 1,22 kg de déchets produit par visiteur et par jour. Sachant également qu'en France, la production moyenne de déchets est de 1,23 kg par jour et par habitant. Autre point qui semble plutôt positif : ce chiffre est en diminution (-8% depuis 2006) alors que dans le reste du pays, la production augmente d'environ 1% chaque année.

mercredi 17 août 2011

No Impact Man

Un témoignage à lire sans plus attendre !

Pour bien commencer la série "J'ai lu", je vous propose de parcourir les pages d'un livre tout aussi original que saisissant. "No Impact Man" est le témoignage de Colin Beavan, un New-Yorkais convaincu qui, un beau matin, décide de cesser d'être celui qui refait le monde, confortablement assis dans son fauteuil, pour devenir celui qui essaie concrètement de le sauver. Pour ce faire, il va progressivement changer ses habitudes et celles de sa petite famille afin de tenter de vivre de manière écologique. Ce ne sera pas chose aisée. Fini les gobelets en carton, les taxis et même les couches en plastique, Colin emportera désormais sa propre tasse partout avec lui, il se fera de belles jambes sur son vélo et optera pour les couches lavables pour le plus grand plaisir de sa petite fille. Et, très rapidement, nous découvrons avec lui que ça vaut vraiment le coup de se donner un peu de mal car, changer quelques unes de nos mauvaises habitudes de consommateurs fous pourrait non seulement aider à sauver NOTRE planète mais aussi rendre nos vies un peu plus heureuses.
C'est décidé, dès lundi, je me lance dans la No Impact Experiment ! Je vous en dirai des nouvelles... n'hésitez pas non plus à me donner des vôtres.

mercredi 10 août 2011

Un mégot, c’est pas écolo !


Pour que la nature élimine ces mégots, il faudra au moins 3 ou 4 ans.
 
Un mégot… puis deux, puis trois et voilà nos trottoirs jonchés de ces résidus de cigarettes. Selon une étude très sérieuse réalisée par des scientifiques américains en 2009, plus de 4 500 milliards de mégots seraient jetés au sol chaque année dans le monde. Lorsque l’on sait que, selon l’OMS, ce sont « seulement » 5 500 milliards de cigarettes qui sont produites dans le même temps. Le chiffre laisse songeur ! Et se pose alors un sérieux problème de pollution visuelle puisqu’un mégot mettra de 6 mois à une dizaine d’années à être biodégradé, selon qu’il comporte ou non un filtre et que les conditions climatiques sont ou non favorables. Mais, le problème ne se résume pas à ça. Car un mégot, c’est aussi une concentration impressionnante de substances chimiques (4 000 en tout), toxiques (250 quand même) et cancérigènes (50 seulement). Des substances nocives qui se retrouveront, à court ou moyen terme, diluées dans nos sols ou dans l’eau de nos rivières. Ainsi, chaque mégot jeté sur le trottoir ou abandonné dans la forêt, pousse un peu plus notre planète (et nous avec) vers la phase finale. Certains appellent ça l’effet papillon, d’autres la bêtise humaine !
Depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction de fumer dans les espaces publiques en France, le 1er janvier 2008, le problème semble encore s’aggraver. Pourtant, la plupart d’entre nous a depuis bien longtemps arrêté de jeter ordures et détritus dans la rue. Alors, pourquoi les fumeurs de notre cher Hexagone persistent-ils à abandonner les leurs à même les trottoirs ? Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à la partager…

lundi 8 août 2011

Opération nettoyage

Copyright TranSphère - Reef Check 2010
 
Depuis 2007, une association basée à La Réunion et baptisée TranSphère organise chaque année une opération de nettoyage au Cap La Houssaye. La dernière édition a battu un bien triste record puisque près de 130 kilos de déchets, bouteilles en plastique, en verre ou encore boites métalliques, ont été ramassés sur terre et une bonne dizaine de kilos supplémentaires ont été sortis de la mer. Pour comparaison, en 2008, la récolte avait été de 80 kilos !

jeudi 4 août 2011

Vous avez dit biodégradable ? (2e partie)


Pour juger correctement de l’impact environnemental d’un produit, il est bon de savoir, d’une part s’il est biodégradable et d’autre part à quelle vitesse il pourra disparaître du milieu naturel. Et cette vitesse dépend, bien sûr de la nature du produit, mais aussi, comme mentionné précédemment, de la nature du milieu. Ainsi, dans un milieu anaérobie, c'est-à-dire privé d’oxygène, la biodégradation se fera bien plus lentement. De plus, elle dégagera du méthane, l’un des principaux gaz à effet de serre.  Toutes ses contraintes font que si le phénomène de biodégradation se déclenche souvent spontanément, il est aussi souvent assez lent. Ainsi, l’Homme a-t-il découvert que le processus peut être encouragé et accéléré grâce à un apport de nutriments ou de bactéries spécialement sélectionnées. Pour s’attaquer au fioul ou au pétrole qui polluent nos mers, par exemple, il est ainsi utile d’associer deux genres de bactéries, le Rhodococcus et le Pseudomonas.
Lorsque l’on y regarde d’un peu plus près, on découvre que le phénomène de biodégradation consiste en une simplification progressive de la structure chimique des composants du produit visé. Les composés ainsi obtenus deviennent dès lors disponibles et participent notamment à la croissance de l’organisme responsable de la biodégradation. Mais attention, car un écosystème ne peut pas absorber une quantité infinie de produits. Il est donc important d’éviter l’accumulation de déchets en nombre excessif dans un même milieu. Car dans ce cas, aussi biodégradables que puissent être les déchets, ils risquent bien de faire long feu dans notre environnement.

jeudi 28 juillet 2011

Vous avez dit biodégradable ? (1ère partie)

Biodégradable. Voilà un mot à la mode. Mais êtes-vous bien sûr de toujours l’employer à bon escient ? Pour éviter toute erreur dans le futur, examinons ça d’un peu plus près. Le terme biodégradable doit être employé pour un produit qui peut être naturellement décomposé par des organismes vivants (champignons, bactéries ou micro-organismes). Pour cela, il est tout de même généralement nécessaire de réunir des conditions de température, d’humidité, d’oxygénation et de pH particulières. Et attention à ne pas confondre biodégradable et écologique. Car la biodégradation de certains produits peut faire apparaître des substances toxiques. Parmi les produit non ou difficilement biodégradables les plus courants, on trouve certaines matières plastiques et métalliques et d’autres d’origine minérale comme le verre.
Rendez-vous très bientôt pour la suite...

dimanche 24 juillet 2011

Les déchets… il y a des poubelles pour ça !

Plusieurs centaines d'années
seront nécessaires
à la biodégradation de cette bouteille
abandonnée dans la nature.

Pour certains d’entre nous, c’est une simple question d’éducation. On ne jette pas ses déchets n’importe où. Depuis 1884, des poubelles sont à notre disposition pour éviter l’amoncellement de déchets, tant dans les rues qu’en pleine nature. Une simple question de bon sens, d’hygiène et de respect de l’environnement. Parce que, saviez-vous qu’il ne faut pas moins de 6 mois à un trognon de pomme jeté dans la rue pour être naturellement éliminé ? Et cela va jusqu’à 10 mois pour une peau de banane. Mais ce n’est rien à côté du temps qu’il faut pour voir disparaître un chewing-gum  ou un simple papier de bonbon. 5 ans. La nature a besoin de 5 ans pour se débarrasser de ces modestes déchets. Et le chiffre grimpe jusqu’à plus d’un siècle lorsqu’il s’agit de canettes. 450 ans pour un sac en plastique et plusieurs milliers d’années pour une bouteille en verre..
Alors, si vous vous demandez quel geste simple vous pourriez faire pour notre planète… pour VOTRE planète, ne cherchez pas plus loin !

lundi 18 juillet 2011

Un peu de patience...

... le tout premier billet est pour très bientôt !
En attendant, pourquoi ne pas faire la connaissance de la petite Enola ?