mardi 30 août 2011

Opération nettoyage... une de plus !


Opération nettoyage sur la dune
de la Réserve Naturelle de l'Estuaire de la Seine

Un peu partout dans le pays, des opérations de nettoyage, comme celle dont j’ai déjà parlé plus tôt sur ce blog, sont organisées pour suppléer aux incivilités de nos concitoyens. Ainsi par exemple, 16 volontaires se sont retrouvés le 5 août dernier pour rendre à la dune de la Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine un aspect un peu plus présentable. Une initiative de l’association Simohé et de la Maison de l’Estuaire. Et se sont 30 sacs de déchets de 100 litres chacun, qui ont été ainsi ramassés dans la matinée. Une goutte d’eau dans la mer de résidus d’emballages qui souillent encore ce site naturel. « Jamais de très gros déchets. Juste une myriade de minuscules particules de plastique comme les « larmes de sirène », des petites billes de quelques millimètres de diamètre utilisées pour fabriquer toutes sortes d’objets en plastique », raconte Stéphanie Reymann, la chargée de communication de La Maison de l’Estuaire.
Il reste malheureusement de nombreux détritus à ramasser, alors avis aux volontaires. Une dernière session de nettoyage aura lieu le vendredi 24 septembre 2011. Rendez-vous à 10h au Pont de Normandie. Au programme, nettoyage le matin suivi d’un pique-nique offert et d’un débat sur les déchets.
Pour s’inscrire, merci de contacter la Maison de l’Estuaire au 02 35 24 80 00 ou l’association Simohé au 06 61 12 57 09.

mardi 23 août 2011

Quand Mickey se soucie de notre planète (1ère partie)

Une visite à Disneyland Paris, c'est, et pas seulement pour nos petites têtes blondes, une plongée dans un monde magique et merveilleux, celui du rêve et de l'imaginaire. Celui de l'enfance, tout simplement. Mais, ce type de destination touristique, tout particulièrement, peut rapidement, si l'on n'y prend pas garde, devenir un cauchemar pour les défenseurs de la nature. C'est pourquoi à Disneyland Paris, de plus en plus d'actions sont mises en place pour assurer au maximum le respect de l'environnement.
Commençons par un zoom sur la question de la gestion des déchets. En 2010, la production globale de déchets sur l'ensemble du site de Disneyland Paris s'est élevée à 18 323 tonnes. Un chiffre étourdissant semble-il de prime abord. Pas tant que cela lorsque l'on sait que cela ne représente qu'une moyenne de 1,22 kg de déchets produit par visiteur et par jour. Sachant également qu'en France, la production moyenne de déchets est de 1,23 kg par jour et par habitant. Autre point qui semble plutôt positif : ce chiffre est en diminution (-8% depuis 2006) alors que dans le reste du pays, la production augmente d'environ 1% chaque année.

mercredi 17 août 2011

No Impact Man

Un témoignage à lire sans plus attendre !

Pour bien commencer la série "J'ai lu", je vous propose de parcourir les pages d'un livre tout aussi original que saisissant. "No Impact Man" est le témoignage de Colin Beavan, un New-Yorkais convaincu qui, un beau matin, décide de cesser d'être celui qui refait le monde, confortablement assis dans son fauteuil, pour devenir celui qui essaie concrètement de le sauver. Pour ce faire, il va progressivement changer ses habitudes et celles de sa petite famille afin de tenter de vivre de manière écologique. Ce ne sera pas chose aisée. Fini les gobelets en carton, les taxis et même les couches en plastique, Colin emportera désormais sa propre tasse partout avec lui, il se fera de belles jambes sur son vélo et optera pour les couches lavables pour le plus grand plaisir de sa petite fille. Et, très rapidement, nous découvrons avec lui que ça vaut vraiment le coup de se donner un peu de mal car, changer quelques unes de nos mauvaises habitudes de consommateurs fous pourrait non seulement aider à sauver NOTRE planète mais aussi rendre nos vies un peu plus heureuses.
C'est décidé, dès lundi, je me lance dans la No Impact Experiment ! Je vous en dirai des nouvelles... n'hésitez pas non plus à me donner des vôtres.

mercredi 10 août 2011

Un mégot, c’est pas écolo !


Pour que la nature élimine ces mégots, il faudra au moins 3 ou 4 ans.
 
Un mégot… puis deux, puis trois et voilà nos trottoirs jonchés de ces résidus de cigarettes. Selon une étude très sérieuse réalisée par des scientifiques américains en 2009, plus de 4 500 milliards de mégots seraient jetés au sol chaque année dans le monde. Lorsque l’on sait que, selon l’OMS, ce sont « seulement » 5 500 milliards de cigarettes qui sont produites dans le même temps. Le chiffre laisse songeur ! Et se pose alors un sérieux problème de pollution visuelle puisqu’un mégot mettra de 6 mois à une dizaine d’années à être biodégradé, selon qu’il comporte ou non un filtre et que les conditions climatiques sont ou non favorables. Mais, le problème ne se résume pas à ça. Car un mégot, c’est aussi une concentration impressionnante de substances chimiques (4 000 en tout), toxiques (250 quand même) et cancérigènes (50 seulement). Des substances nocives qui se retrouveront, à court ou moyen terme, diluées dans nos sols ou dans l’eau de nos rivières. Ainsi, chaque mégot jeté sur le trottoir ou abandonné dans la forêt, pousse un peu plus notre planète (et nous avec) vers la phase finale. Certains appellent ça l’effet papillon, d’autres la bêtise humaine !
Depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction de fumer dans les espaces publiques en France, le 1er janvier 2008, le problème semble encore s’aggraver. Pourtant, la plupart d’entre nous a depuis bien longtemps arrêté de jeter ordures et détritus dans la rue. Alors, pourquoi les fumeurs de notre cher Hexagone persistent-ils à abandonner les leurs à même les trottoirs ? Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à la partager…

lundi 8 août 2011

Opération nettoyage

Copyright TranSphère - Reef Check 2010
 
Depuis 2007, une association basée à La Réunion et baptisée TranSphère organise chaque année une opération de nettoyage au Cap La Houssaye. La dernière édition a battu un bien triste record puisque près de 130 kilos de déchets, bouteilles en plastique, en verre ou encore boites métalliques, ont été ramassés sur terre et une bonne dizaine de kilos supplémentaires ont été sortis de la mer. Pour comparaison, en 2008, la récolte avait été de 80 kilos !

jeudi 4 août 2011

Vous avez dit biodégradable ? (2e partie)


Pour juger correctement de l’impact environnemental d’un produit, il est bon de savoir, d’une part s’il est biodégradable et d’autre part à quelle vitesse il pourra disparaître du milieu naturel. Et cette vitesse dépend, bien sûr de la nature du produit, mais aussi, comme mentionné précédemment, de la nature du milieu. Ainsi, dans un milieu anaérobie, c'est-à-dire privé d’oxygène, la biodégradation se fera bien plus lentement. De plus, elle dégagera du méthane, l’un des principaux gaz à effet de serre.  Toutes ses contraintes font que si le phénomène de biodégradation se déclenche souvent spontanément, il est aussi souvent assez lent. Ainsi, l’Homme a-t-il découvert que le processus peut être encouragé et accéléré grâce à un apport de nutriments ou de bactéries spécialement sélectionnées. Pour s’attaquer au fioul ou au pétrole qui polluent nos mers, par exemple, il est ainsi utile d’associer deux genres de bactéries, le Rhodococcus et le Pseudomonas.
Lorsque l’on y regarde d’un peu plus près, on découvre que le phénomène de biodégradation consiste en une simplification progressive de la structure chimique des composants du produit visé. Les composés ainsi obtenus deviennent dès lors disponibles et participent notamment à la croissance de l’organisme responsable de la biodégradation. Mais attention, car un écosystème ne peut pas absorber une quantité infinie de produits. Il est donc important d’éviter l’accumulation de déchets en nombre excessif dans un même milieu. Car dans ce cas, aussi biodégradables que puissent être les déchets, ils risquent bien de faire long feu dans notre environnement.